Perle de Lune

L’Esclave qui parlait aux oiseaux d’Yves Pinguilly et Zaü

L’Esclave qui parlait aux oiseaux

de

Yves

Album jeunesse

Rue du Monde – 1998

36 pages – 12,20€

Présentation de l’éditeur :

Marima nous parle de son ancêtre qui confia ses yeux à un oiseau pour tout savoir sur ses frères esclaves.

Avec son tam-tam parleur, il prévint toute l’Afrique…

Commentaire :

A l’occasion du cent cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage (27 avril 1848) une petite fille tente d’expliquer à son ami ses origines en retraçant les débuts de l’esclavage et la manière dont les hommes, femmes et enfants ont été enlevés, exploités et comment ils ont luter pour sauver leur identité. Le texte est marqué par quelques répétitions lancinantes semblables au rythme du tam-tam.

L’histoire est enrichie par des photographies et divers documents d’époque légendés.

Quant aux illustrations, dans des tons pastels et floutés, elles sont semblables à l’écho d’un ancien souvenir. Un bel album à étudier avec les élèves quelque soit leur âge.


Poster un commentaire »

Terrienne de Jean-Claude Mourlevat

Terrienne

de

Jean-Claude Mourlevat

Roman jeunesse

Gallimard – janvier 2011

386 pages – 16€

Présentation de l’éditeur :

Tout commence sur une route de campagne… Après avoir reçu un message de sa soeur, disparue depuis un an, Anne se lance à sa recherche et passe… de « l’autre côté ». Ele se retrouve dans un monde parallèle, un ailleurs dépourvu d’humanité, mais où elle rencontrera cepedant des alliés inoubliables. Pour arracher sa soeur à ce monde terrifiant, Anne ira jusqu’au bout, au péril de sa vie. Elle se découvrira elle-même : Terrienne.
Vous ne respirerez plus jamais de la même manière.

 Commentaires :
J’avais déjà adoré le roman L’Enfant Océan du même auteur et une fois encore, la magie a opéré. Avec un style bien à lui, j’ai vraiment le sentiment que Jean-Claude Mourlevat dépasse les limites de la littérature jeunesse que ce soit par les thèmes, la manière de mener l’histoire ou encore le style.
Le premier chapitre m’a laissée perplexe et entre-temps, mon bébé cacahuète a pointé le bout de son nez. Du coup, j’avais laissé la lecture en suspend. Et puis, j’ai eu envie de continuer et je n’ai pas été déçue. J’aime les livres qui sont difficiles à raconter. On plonge dans un autre univers mais en dire plus serait gâcher beaucoup de plaisir… Les personnages sont profonds et le déroulement de l’intrigue surprend souvent son lecteur. Un beau coup de coeur.

Poster un commentaire »

Journal d’un vampire de L.J. Smith

Journal d’un vampire

de

L.J. Smith

Roman jeunesse

Black Moon – février 2009

453 pages – 16€

Présentation de l’éditeur :

Dès l’arrivée de Stefan Salvatore à Fell’s Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D’abord distant, le garçon aux allures d’ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante… et à lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu’il aimait l’a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des événements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son innocence. Et si Damon, vampire cruel et assoiffé de sang, était derrière tout cela ? L’histoire est-elle amenée à se répéter ?

Commentaires :

Je serais très brève dans les commentaires à faire… J’ai pris ce livre car j’en entendais beaucoup parlé et comme j’avais apprécié la saga Twilight, je me suis dit que replonger dans le monde des vampires pourrait être agréable.

Ce fut tout le contraire, presque une torture d’arriver à la fin de ce roman au style inexistant et à l’histoire au bord du ridicule. Je me suis forcée à le terminer pour savoir au moins la fin et là encore, la déception fut énorme. Une fin ? mais pourquoi faire ? on va plutôt éviter de terminer ce roman pour essayer désespérément de vous vendre la suite.

Ce roman aura au moins le mérite de m’avoir beaucoup fait rire devant le ridicule de certains passages… Mais bon, comme vous l’aurez compris, je ne le recommande pas !

Poster un commentaire »

Les Chevaliers d’Emeraude, tome 2 d’Anne Robillard

Les Chevaliers d’Emeraude

de

Anne Robillard

Roman jeunesse, fantasy

Michel Lafon – octobre 2010

437 pages – 15€

Présentation de l’éditeur :

Après des siècles de paix, les armées de l’Empereur Noir Amecareth envahissent soudain les royaumes du continent d’Enkidiev. Les Chevaliers d’Emeraude doivent alors protéger Kira, l’enfant magique liée à la prophétie et qui peut sauver le monde. Comment ces monstres redoutables parviennent-ils à s’infiltrer sur le territoire d’Enkidiev sans être repérés par les Chevaliers d’Emeraude ? En plus, Asbeth, le sorcier de l’Empereur, s’apprête à enlever Kira… Afin d’accroître sa puissance avant d’affronter ce redoutable homme-oiseau, le chef des Chevaliers, Wellan, se rend au Royaume des Ombres où il doit recevoir l’enseignement des Maîtres Magiciens. Là, il va découvrir un terrible secret…

Commentaires :

Le premier tome m’avait enchantée et je n’attendais qu’une chose : continuer ma lecture. Pour ce second tome, je suis plus partagée. J’ai d’abord été surprise de retrouver les personnages plusieurs années après. Les élèves autrefois écuyers, sont devenus chevaliers.

L’intrigue est toujours intéressante et se concentre davantage sur le personnage de Kira que sur l’histoire personnelle des chevaliers d’Emeraude, ce qui est logique vu que leur nombre augmente considérablement. Mais retour de médaille, je me sens aussi beaucoup moins proche de cette seconde génération.

Le côté qui m’a déplu est cette tendance à insérer des amourettes dans l’intrigue… Une ça passe, deux à la rigueur, trois c’est vraiment lour. Il y a un royaume à sauver les péons.

Je reprocherai également l’aspect série bien trop marqué dans ce second volume. Le livre n’a pas de fin en soi ce qui laisse un mauvais goût lorsque l’on arrive à la dernière page.

Le personnage de Kira reste toujours aussi attachant à mes yeux et c’est elle qui me conduira sûrement vers le tome 3.

Poster un commentaire »

Peine Maximale d’Anne Vantal

Peine Maximale

de

Anne Vantal

Roman jeunesse

Actes sud junior – février 2010

310 pages – 13,50€

Présentation de l’éditeur :

« Vingt ans de prison pour Kolia ! Son frère pourrait-il être condamné si lourdement ? Anna refuse d’y croire. Le jury n’obéira pas aux réquisitions. Mais s’il le fait ? Si, par paresse ou par conviction, les jurés envoient Kolia pour vingt ans en cellule ? Il aura quarante-cinq ans à sa sortie : Anna sent que la tête lui tourne. » Trois jours au coeur d’un procès. Deux accusés, frère et soeur, et la petite dernière, libre, mais dont le sort va être également scellé. Trois jours seulement – où l’on retient son souffle – pour se forger une intime conviction.

Commentaire :

Dernier livre de la sélection des incos pour le niveau 3e – 2de, je me demandais comment ce livre pourrait rivaliser avec ceux déjà lus. Et bien, comme souvent, je me trompais. Bien entendu, le titre, la couverture ne m’attiraient pas du tout et je pense que ça y a joué. Insouciante, j’ai commencé à lire un chapitre, puis un second sans m’attacher au titre de ceux-ci… Grossière erreur. Tout l’intérêt de ce roman est pour moi l’alternance constante de points de vue. Nous sommes tour à tour, avec l’accusé, avec l’avocat général, avec les jurés, avec la soeur de l’accusé… Bref nous sommes au coeur du procès et c’est pour moi la grande originalité de cette histoire.

On voit avec quelle désinvolture certains jurés prennent la mission qui leur est confiée. En même temps, on croise les doigts pour ne jamais recevoir cette fameuse lettre nous assignant en tant que tel. Nous sommes loin des films hollywoodiens et bien dans une réalité plus que probable. Le délibéré concernant le nombre d’années de prison est très parlant. Une partie des jurés se moque bien de ce qu’ils sont en train de décider et pense plus au temps qu’ils sont en train de perdre tandis qu’une autre partie prend son rôle au sérieux. Ce qui est effrayant pour moi, c’est qu’en plongeant ainsi au coeur d’un procès, on se rend compte que rien n’est vraiment comme on le pense, les jurés sont « humains ».

J’ai parfois eu du mal à me souvenir de qui était qui même si ça se fait assez bien au fil des pages. J’ai tout de même regardé s’il n’y avait pas un petit descriptif des personnages à la fin, ça pourrait aider. En tous cas, c’est une oeuvre qui pourrait être étudier avec des 3e en insistant sur les points de vue mais aussi sur l’argumentation avec les plaidoiries. Une fiche des personnages pourrait alors être demandée 🙂

Extraits :

Après le témoignage de la victime, l’avocat général se laisse aller à une réflexion personnelle sur l’idée de justice.

« Sans cesser d’écouter les propos tenus à la barre, Brice Kriegel poursuit ses propres pensées. Au fond, se dit-il, la vraie justice ne peut exister. La seule qui vaudrait consisterait à défaire ce qui a été noué au moment du drame, et c’est impossible. On ne retourne pas en arrière, il faut s’accommoder de pis-aller. Pour cette femme, il n’y aura pas d’allègement de peine. Elle continuera, sa vie durant, à sursauter au moindre bruit et à trembler au premier signe de danger. » (p.186)

Un petit extrait du délibéré où certains jurés pensent jouer au Juste Prix… Tellement réaliste et donc tellement effrayant :

« -Ugo étant un mineur de quinze ans qui n’a pas été restitué volontairement à sa famille dans un délai de sept jours, la peine maximale est de… trente ans de réclusion.

– Dans ce cas, reprend Louis avec une joie mauvaise, je voterai trente ans.

Un silence glacé s’abat sur les jurés. Personne n’ose parler.

– Je vous suis, appuie Denis Perrier.

Le courtier a réfléchi à toute vitesse : plus vite on sera tombé d’accord sur un nombre, plus vite lui sera sorti d’ici. L’image des seins de Déborah lui vient à l’esprit.

– Excusez-moi, intervient Jean-Pierre Parent avec vivacité. Je refuse de lancer un nombre au hasard ! Nous parlons d’années de prison ! » (p.288)


Poster un commentaire »

Métal Mélodie de Maryvonne Rippert

Métal Mélodie

de

Maryvonne Rippert

Roman jeunesse

Edition Milan – Février 2010

210 pages – 9€50

Présentation de l’éditeur :

Un matin, Inès, la mère de Luce n’est plus là, partie pour quatre mois. La jeune fille compte bien en profiter pour faire la fête. Mais une fois l’euphorie passée, devant le silence d’Inès, Luce s’inquiète. Pourquoi ce départ précipité ? Où est sa mère exactement et pourquoi elle n’appelle pas ?

Commentaire :

Quatrième sélection des incos 2011-2012 (niveau 3e – 2de), j’avoue qu’au début j’ai trouvé ce roman un peu « bateau ». Je pourrais même aller jusqu’à cliché car la première partie de l’histoire nous brosse le portrait d’une jeune adolescente qui ne supporte plus sa mère. Du coup, sa mère partie, elle en profite et découvre la « liberté. Cependant, elle va rapidement déchanter, car sa vie prend rapidement un virage dangereux. Les fêtes se succèdent à la maison et le dérangement qui va avec.

Heureusement l’histoire sait surprendre et ne se résume pas à ce tandem. L’auteur ne fait pas de cadeaux à l’héroïne et la somme de ses déconvenues vont finalement la faire grandir. Le récit soudain et violent de sa première fois est lui aussi inattendu.


Poster un commentaire »

La Ballade de Sean Hopper de Martine Pouchain

La Ballade de Sean Hopper

de

Martine Pouchain

Roman jeunesse

Edition Sarbacane – octobre 2010

233 pages – 15€50

Présentation de l’éditeur :

Sean Hopper, c’est celui qui est chargé du sale boulot aux abattoirs : tuer les bêtes. Et il y prend du plaisir… Glacial, taciturne, il est redouté dans tout le comté de Springfield, où il habite avec sa femme Bonnie. Mais un soir, Bonnie s’en va. Marre de vivre avec une bête humaine. De rage, Sean prend sa vieille Thunderbird, de l’alcool plein le sang, AC/DC à fond la caisse, et fonce dans un platane. Il frôle la mort. A son réveil, il a changé. Il n’est plus – tout à fait – la brute qu’il était. Sauf que personne n’a l’air de s’en apercevoir… excepté le petit Bud, conteur de cette histoire, qui habite à côté de chez lui, avec son hérisson apprivoisé et sa Grand’ma indienne. Le petit Bud, qui n’osait espérer que sa vie puisse être ensoleillée par un homme comme Sean Hopper..

Commentaire :

Troisième sélection des incos, ce roman comme le dit la présentation est raconté par le petit Bud, voisin de Sean Hopper. Tout d’abord, j’ai vraiment détesté le personnage de Sean Hopper, je n’aimais pas sa violence, son agressivité et puis… et puis moi aussi j’ai mûri ! Les descriptions de l’abattoir, de la détresse des vaches, c’est pas vraiment mon truc mais bon.

L’écriture à la première personne est du coup très naïve mais cela permet de confronter une certaine simplicité à beaucoup de violence. Pour moi, l’histoire de Sean Hopper mais aussi du petit Bud prend tout son sens dans le dénouement final, surprenant.


Poster un commentaire »

L’heure des chats de Myriam Gallot

L’Heure des chats

de

Myriam Gallot

Roman jeunesse

Syros – août 2010

156 pages – 5€95

Présentation de l’éditeur :

Elise voudrait que l’été dure longtemps. Après les vacances, sa vie va changer, car elle rentre au collège où elle sera pensionnaire. Tous ceux du village qui sont partis là-bas en sont revenus transformés. Ce sont ces grands qui pétaradent à longueur de journée sur leurs mobylettes, qui ricanent et parlent fort. Ces grands qui cueillent des plantes en cachette dans le jardin de la vieille aux chats, et fascinent de plus en plus Basile, l’amoureux d’Elise depuis toujours…

Commentaire :

Sélection Incos Cm2 – 6e. Ce roman traite d’un thème assez délicat selon moi, celui de la fin de l’enfance. A travers le regard d’Elise, on découvre les changements qui s’opèrent chez les jeunes adolescents et le fossé qui les séparent ensuite des « enfants » dont ils étaient si proches quelques mois auparavant seulement. Ce changement est en effet radical dès l’entrée au collège où les jeunes sixièmes arrivent encore « naïfs » et en quelques mois seulement s’affirment et renient fortement la part d’enfance en eux.

Le roman est centré sur la relation qui unit Elise et Basile amoureux depuis leur plus jeune âge. Seulement Basile est très attiré par les jeunes branchés du village et désire s’en rapprocher quoi qu’il en coûte.

Le livre doit son titre à une vieille dame que le village dit un peu sorcière et qui vient chaque nuit nourrir les chats au cimetière. Elise et elle vont petit à petit apprendre à se connaître et se rapprocher.

J’ai beaucoup apprécié cette histoire et la sensibilité avec laquelle les choses sont racontées. Là encore, comme dans La Petite Caillotte, la simplicité du personnage principal, ses remarques naïves renforcent la sensibilité de l’écriture.


Poster un commentaire »

La Petite Caillotte de Claire Clément

La Petite Caillotte

de

Claire Clément

Roman jeunesse

Bayard jeunesse – février 2010

226 pages – 10,90€

Présentation de l’éditeur :

Après la mort de sa mère, Line a connu des moments difficiles. Mais tout va pour le mieux aujourd’hui : son petit frère Titou a repris goût à la vie, et sa nourrice, mémé Rousseau, s’occupe bien de lui. Evidemment, elle serait plus heureuse si son père et son frère aîné, Tony, retrouvaient le sourire. Alors, quand elle se sent triste, elle se réfugie là-haut, dans la montagne. Et depuis qu’elle a rencontré un ours, elle y retourne chaque matin. Elle aimerait qu’il devienne son ami… Mais voilà que mémé Rousseau ne peut plus garder Titou, et les services sociaux s’en mêlent : ils veulent placer l’enfant dans une famille d’accueil, loin d’elle. Pour Line, c’est inacceptable, et elle compte se battre : personne ne lui enlèvera son petit frère !

Commentaires :

Sélection incorruptibles CM2 – 6E. La présentation de l’éditeur ne m’avait pas passionnée, l’histoire semblait un peu cucul la praline… Il n’en ai rien, heureusement. L’histoire est racontée avec une très grande sensibilité et nous suivons Line, jeune adolescente qui assume beaucoup trop pour son jeune âge. Son père et son frère nient l’existence de ce petit frère et c’est Line qui s’en occupe, qui gère les allers-retours chez la nourrice et les services sociaux.

Elle a hérité de sa mère un profond amour de la nature et des animaux. C’est tout naturellement qu’elle se « lie » d’amitié avec un ours. Ces animaux réintroduis depuis peu dans les Pyrénées sont la bête noire des chasseurs et les défenseurs sont rares.

J »ai beaucoup apprécié le style simple de ce roman où tout n’est pas toujours dit, où l’émotion est au rendez-vous sans exagération.

 

Poster un commentaire »

Jenna Fox, pour toujours de Mary E. Pearson

Jenna Fox, pour toujours

de

Mary E. Pearson

Roman jeunesse

Des Grandes personnes édition – août 2010

281 pages

Présentation de l’éditeur :

Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma. Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu’elle a toujours été, une enfant adorée, vénérée. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu’elle est bien plus que les faits et statistiques qu’on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu’on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre… Identité et éthique scientifique sont au coeur de ce roman d’anticipation qui, une révélation après l’autre, devient un thriller haletant…

Commentaire :

Ce livre appartient à la sélection 2011-2012 du prix des incorruptibles. Ce qui est assez déroutant avec ce roman ce qu’au commencement, on se dit : « c’est bon, j’ai tout compris, ils ne me le feront pas à moi »… et bien si ! L’histoire est plus complexe qu’elle semble bien laisser croire et elle pose de réelles questions sur la nature d’un être humain et plus encore. Bien entendu, on se doute de quelque chose mais difficile de tomber juste. Cela m’a vraiment déroutée et ça fait du bien.

L’écriture n’est pas en reste, entrecoupée de définitions de dictionnaire, jalonnant la recherche de mémoire de Jenna, ses souvenirs, son nouveau point de vue sur les choses, sa manière d’appréhender le monde et les sentiments… Un roman poétique, un beau coup de coeur.


Poster un commentaire »